Mélangeant rétro-futurisme et physique expérimentale, l’émission d’anthologie de science-fiction surréaliste d’Amazon présente la ville de Mercer, dans l’Ohio, ses habitants, ainsi qu’une série d’événements inexplicables et les récits qui les relient.
Basé sur le livre du même nom publié en 2014 par l’artiste suédois Simon Stålenhag, Tales from the Loop présente une histoire alternative dans laquelle la technologie nucléaire d’après-guerre s’est étendue à la science théorique. Le Loop lui-même est un accélérateur de particules, exploité par le Mercer Centre for Experimental Physics, un complexe de laboratoires souterrains dans lequel la plupart des habitants de la ville sont employés. L’exposition de l’intrigue n’est pas conventionnelle : alors que d’autres séries, comme Westworld, cherchent à résoudre une énigme ou une vérité fondamentale, cette série ne vous en dit jamais beaucoup sur sa machine secrète. Au lieu de cela, chaque épisode se concentre sur un ou deux des résidents de Mercer, des personnages périphériques des épisodes précédents qui deviennent des personnages périphériques dans les épisodes suivants. On y trouve également des voyages dans le temps, des excursions extradimensionnelles et des métaphores existentielles.
Tales from the Loop est une série singulièrement bizarre, une sorte de Twilight Zone nouvelle génération avec de nouvelles conceptions de genre bizarres et une prémisse provocante qui aurait pu être une armoire entière de dossiers du Federal Bureau of Control, juxtaposant le banal et l’incompréhensible à travers un objectif de nostalgie de la banlieue des années 80 et de mélancolie omniprésente. Il ne s’agit pas non plus d’une série à consommer sans modération, mais pour les amateurs de… quelque chose de différent, c’est probablement ce qu’il faut.
